Plus la belle saison approche, plus le risque d’allergie saisonnière est élevé. Grâce aux pluies tombées pendant l’hiver et aux premiers rayons de soleil, la nature commence un nouveau cycle de vie et l’air se charge de substances qui peuvent être nocives pour certaines personnes.

Envie de savoir quels sont les symptômes de l’allergie saisonnière ? Soyez attentifs, car grâce à Mon Système Immunitaire, vous allez découvrir ce qui déclenche une allergie saisonnière, quels en sont les symptômes et surtout comment ne pas les confondre avec ceux du COVID-19.

Qu’est-ce qu’une allergie saisonnière et quels en sont les symptômes

On appelle « allergie saisonnière » la réponse immunitaire qui se déclenche chez certaines personnes face à des substances telles que le pollen de diverses plantes, dont l’air est chargé au printemps. Cette allergie touche environ 30% des adultes en France, le pollen de graminées étant responsable de la majorité des cas. 

L’apparition de ces pollens dans l’air pendant les mois de printemps fait bondir le nombre de réactions allergiques et de cas de rhinite allergique saisonnière parmi la population. Les personnes qui souffrent d’allergies saisonnières doivent tenir compte du fait que plus les pluies de fin d’automne ont été abondantes, plus l’allergie sera importante et les symptômes intenses.

Les symptômes de l’allergie saisonnière peuvent apparaître dès les premières minutes de contact avec ces pollens et il faut savoir les reconnaître pour pouvoir les traiter le plus tôt possible :

  • Picotements dans le nez et la gorge : l’allergie touche le nez et la gorge. Plus on a la gorge sèche, plus les picotements et la gêne sont importants.
  • Éternuements et congestion nasale : les éternuements constituent un autre symptôme caractéristique de ces allergies. On commence à éternuer sans pouvoir s’arrêter et on a le nez très encombré.
  • Conjonctivite : les yeux sont les muqueuses les plus rapidement touchées en cas d’allergie saisonnière. On ressent des picotements qui peuvent se transformer en conjonctivite (inflammation de la conjonctive). 
  • Difficultés respiratoires, toux et sifflement : cet ensemble de symptôme est connu sous le nom d’asthme allergique. Dans les cas d’allergie grave, il peut aller jusqu’à provoquer un choc anaphylactique.
  • Maux de tête : bien que ce symptôme ne découle pas directement de la réaction allergique au pollen, il peut apparaître dans les cas de sinusite allergique. 

Allez toujours consulter un professionnel de santé si vous ressentez l’un de ces symptômes au printemps. Savoir que l’on est allergique constitue le premier pas pour éviter d’être malade pendant les mois durant lesquels la concentration de pollen de l’air est à son apogée.

Peut-on éviter l’allergie saisonnière ?

Le fait que les plantes poursuivent leur cycle de vie et répandent leur pollen dans l’air pour se reproduire est un phénomène naturel sur lequel nous n’avons pas de prise. En revanche, il existe des moyens d’éviter les allergies au printemps. 

La principale mesure à prendre pour ne pas être affecté par les symptômes gênants de l’allergie consiste à réduire au maximum l’exposition aux allergènes. Voici quelques recommandations simples :

  1. Savoir si l’on est allergique et s’informer sur la circulation du pollen dans la région où l’on vit. Grâce au Réseau National de Surveillance Aérobiologique, vous pouvez consulter le taux de pollen dans l’air ambiant sur le site www.pollens.fr.
  2. Porter un masque lorsque vous sortez en période de forte pollinisation.
  3. Éviter de sortir lorsque l’air est sec ou que le vent est fort. Les concentrations de pollen sont en général plus élevées ces jours-là. Mieux vaut essayer de sortir après une bonne averse qui aura éliminé le pollen de l’air.
  4. Cela peut sembler évident, mais il faut également éviter le pollen visible. Certaines plantes comme les graminées produisent un pollen blanchâtre, semblable à du coton, qui flotte dans l’air. Si vous constatez qu’une rue est envahie de cette substance, mieux vaut l’éviter si possible.
  5. Certaines tâches telles que tondre la pelouse, désherber ou toute autre activité de jardinage qui projette les allergènes dans l’air sont formellement interdites pendant les mois de pic. Si c’est absolument indispensable, pensez à toujours porter un masque.

Si vous êtes particulièrement sensible aux allergies saisonnières, certains des conseils suivants pourraient aussi vous être utiles :

  1. Lorsque vous rentrez chez vous, enlevez vos vêtements et prenez une douche immédiatement pour éliminer le pollen.
  2. Ne faites pas sécher votre linge dehors. Si vous faites la lessive et que vous l’étendez à l’extérieur, le pollen peut s’accrocher aux vêtements.

En tant que thérapie régulatrice du système immunitaire, la micro-immunothérapie peut également être intégrée à une stratégie de prévention des allergies saisonnières et contribuer à alléger leurs symptômes. Grâce aux caractéristiques de ses composants, la micro-immunothérapie cherche à réguler les processus inflammatoires liés à la réaction allergique et à réduire la réponse exagérée qui se produit au contact des allergènes. 

Avec un peu de bon sens et en suivant ces recommandations, vous pourrez éviter autant que possible l’allergie saisonnière et ne pas être touché par ses symptômes. La prévention reste la meilleure manière d’éviter une crise allergique.

Comment peut-on distinguer les symptômes de l’allergie de ceux du COVID-19 ?

Aujourd’hui, il faut être très prudent lorsqu’on a des symptômes qui semblent relever de l’allergie saisonnière, car ceux-ci peuvent ressembler à ceux du COVID-19.

Lorsqu’il s’agit de picotements au niveau des yeux, du nez, des oreilles et du palais, associés à des éternuements fréquents, pas d’inquiétude à avoir : ces symptômes n’apparaîtront jamais en cas d’infection par le COVID-19. En revanche, certains phénomènes comme la toux, les difficultés respiratoires, le nez encombré ou les maux de tête correspondent aux deux maladies. 

Alors, comment les différencier ? Dans les cas d’allergie saisonnière, la toux et la sensation de manquer d’air s’accompagnent souvent du sifflement caractéristique dans les poumons et la toux est grasse. La toux due au COVID-19, de son côté, est presque toujours sèche et ne provoque pas de sifflement. 

Il ne s’agit que de quelques-unes des différences qui existent entre l’allergie saisonnière et le COVID-19. En cas de doute, la meilleure chose à faire reste de consulter un spécialiste qui pourra établir clairement à quoi sont dus les symptômes.

Existe-t-il des traitements contre l’allergie saisonnière ?

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de lutter contre les symptômes de l’allergie saisonnière. Ces traitements sont très efficaces et peuvent aider à soulager les symptômes au point qu’on les remarque à peine :

  • La micro-immunothérapie : cette thérapie d’immunomodulation utilise les mêmes messagers que le système immunitaire pour envoyer les informations nécessaires à l’organisme et réajuster sa réponse immunitaire. Grâce à un large éventail de substances immunitaires préparées en très faibles doses, les formules de micro-immunothérapie stimulent ou freinent les effets de ces substances dans l’organisme tout en étant très bien tolérées.
  • L’immunothérapie de désensibilisation : elle consiste à administrer la substance qui provoque l’allergie à des doses de plus en plus fortes, jusqu’au maximum fixé par le médecin allergologue. Il faut souligner que cette méthode peut entraîner une sensation de malaise et même des réactions typiques de l’allergie elle-même.
  • Les antihistaminiques : il s’agit de médicaments qui permettent de soulager les symptômes en bloquant l’action de l’histamine, une substance générée par notre corps et responsable de l’apparition de ceux-ci.

Nous espérons que vous connaissez désormais mieux l’allergie saisonnière, que vous savez identifier ses symptômes et les différencier de ceux du Covid, mais surtout, que cela va vous encourager à les éviter ou à les traiter si vous faites partie des 30 % de personnes qui en souffrent chaque année. 

Bibliographie 

  1. Gaig P, Ferrer M. et al. Prevalencia de la alergia en la población adulta española.Alergol Inmunol Clin 2004; 19: 68-74.
  2. Estudio Internacional de Asma y Alergia en la Infancia. (Estudio ISAAC). https://www.respirar.org/index.php/respirar/epidemiologia/observatorio-del-estudio-isaac
  3. Pólenes y aire: https://www.tiempo.com/noticias/ciencia/polenes-y-meteorologia-la-conquista-del-aire.html (article en espagnol).

Écrire un commentaire

Nous informons les utilisateurs qui publient un commentaire sur le blog que des données personnelles telles q'un nom leur seront demandées et pourront être publiées et donc rendues visibles à tous les utilisateurs du blog. En revanche, leur adresse e-mail ne sera pas publiée. L’utilisateur qui publiera un commentaire doit également être conscient que ses publications pourront être lues par d’autres personnes et que DIMI S.L n’est pas tenue responsable des contenus librement publiés et partagés par l’utilisateur. Par la présente, l'utilisateur est informé qu’il est le principal responsable de la protection de sa vie privée et de ses données personnelles. Si vous souhaitez plus d'informations sur notre politique de protection des données, consultez nos mentions légales.