Témoignage : micro-immunothérapie et douleur neuropathique

Je me prénomme Isabelle, je suis belge, et je suis née en février 1965.

En 2002, en me levant d’un siège, j’ai ressenti une douleur intense dans le bas du dos.  Cette douleur m’empêchait de marcher et m’a faite tomber au sol.

Après des radios, contrôles divers et infiltrations de cortisone, il s’est avéré que mon disque était devenu poreux et ne contenait plus de noyau et j’ai alors subi une arthrodèse sur les vertèbres lombaires L4 et L5.

Cette opération s’est bien passée, et après un repos et une rééducation de presque 4 mois, j’ai pu reprendre mon travail d’infirmière hospitalière et une vie quasi normale, avec toutefois l’interdiction de porter des charges de plus de 10 kilos et l’obligation de porter un corset en plâtre durant les 3 premiers mois de travail. J’ai également dû apprendre à effectuer d’autres gestes pour ramasser un objet tombé au sol, pour me lever de mon lit ou m’y coucher, …

Au cours de l’année 2009, une nouvelle douleur est apparue. D’abord incrédule, le chirurgien a demandé une série d’examens de contrôle (radios, scanners, tomographies) pour me dire que tout allait bien, que tout (L4-L5) était bien soudé comme il faut et que les résultats de ces examens étaient négatifs.

Devant mon insistance et ma persévérance, il m’a prescrit comme en 2002, des infiltrations de cortisone qui se sont révélées inefficaces.

J’ai demandé un contre-avis d’un autre chirurgien qui a confirmé les résultats négatifs des examens réalisés jusqu’alors. Pour s’assurer du mal dont je me plaignais de plus en plus vivement dans le bas du dos, il m’a tout de même suggéré de passer une « discographie ».  Cet examen qui n’est plus demandé, et peu pratiqué consiste à injecter à vif un produit directement dans le disque intervertébral, provoquant des douleurs intolérables.

L’examen a immédiatement révélé que le disque entre L3 et L4 était devenu complètement poreux et sec, ce qui a convaincu le chirurgien (le même qu’en 2002) d’opérer le niveau supérieur en pratiquant une nouvelle arthrodèse, en septembre 2009.

Mais la radio de contrôle post opératoire a montré un léger rétrolisthésis.  Je n’en savais rien et j’ai pu quitter l’hôpital au bout de 3 jours. Un jour plus tard, des douleurs atroces et intenables ont débuté dans ma jambe droite allant du genou jusque dans mon dos.

Le lendemain matin, en marchant avec les précautions d’usage, ma jambe droite s’est dérobée sous moi et je suis tombée.

Personne jusqu’ici n’a pu prouver que la chute avait aggravé la situation préexistante à ma sortie d’hôpital et après une semaine, le chirurgien a recommencé l’opération, en plaçant cette fois une cage à la place du disque intervertébral, après avoir rectifié les positions des vertèbres, du matériel placé précédemment et remplacé une des vis. Mais le mal était fait : le nerf crural droit était endommagé.

Les douleurs ont commencé directement après l’opération avec une sensation de « ouate » durant 24h00, mais elles étaient considérées comme normales suite aux deux opérations successives au même endroit en une semaine.

Par la suite, ces douleurs se sont intensifiées et le médecin de famille, l’orthopédiste et ensuite une neurologue ont alors commencé à me prescrire des médicaments antidouleurs de plus en plus forts, au fur et à mesure que la douleur progressait dans ma jambe droite ou que mon corps s’habituait aux doses précédentes.  Ces douleurs irradiaient jusqu’au pied.

Après toutefois avoir repris le travail sous médication intensive et surveillée, j’ai fini, à la fin de l’année 2010, par tomber en congé de maladie de longue durée, ce qui a provoqué mon licenciement professionnel.

Après 1 an de maladie, la sécurité sociale m’a reconnue invalide et j’ai pu m’équiper d’une chaise roulante pour quelques déplacements à l’extérieur.

Je ne suis plus capable de marcher plus de 10 minutes et mon équilibre est précaire. Aujourd’hui, je marche avec un déambulateur et j’ai obtenu des adaptations sur ma voiture.

Sur les conseils de tierces personnes, je soumets mon dossier à la « clinique de la douleur » des cliniques universitaires St Luc à Bruxelles.  Au moment où leur suivi s’amorce, je prends déjà des dérivés morphiniques combinés à un médicament pour soulager la douleur neuropathique présentant une relative efficacité à la dose maximum autorisée.

Il faut savoir que même si ce médicament est relativement efficace sur les douleurs neuropathiques, il provoque toute une série d’effets secondaires et indésirables qui m’entraînent à prendre d’autres médicaments pour contrer chacun d’eux.

A ce stade, ce médicament, et lui seul, m’a fait prendre plus de 26 kilos, a provoqué un diabète et  aucun autre des médicaments n’a pu contrer cette prise de poids graduelle et les effets néfastes qu’elle provoque.

Après étude et tests divers, je peux enfin l’arrêter en 2012, mais les douleurs réapparaissent aussitôt et, petit à petit, la spirale des doses croissantes d’antidouleurs s’amorce à nouveau et s’amplifie.

En 2013, mon traitement m’oblige à prendre des médicaments analgésiques de type stupéfiants pour garder la douleur à un seuil, si pas acceptable, au moins gérable.

Je me déplace peu, même avec ma voiture adaptée ou mon déambulateur.  La seule position qui soulage quelque peu la douleur est couchée dans mon lit médicalisé, avec les jambes légèrement surélevées.

Toujours sous suivi médical, je ne tiens cependant plus, et je m’adresse à une amie qui travaille pour le laboratoire Labo’Life. Elle m’informe qu’il existe 2 médicaments homéopathiques de micro-immunothérapie différents qui, de par leur composition et combinés, pourraient être efficaces. Elle me propose d’effectuer une période de test.

Avec l’accord des médecins qui me suivent, j’ai accepté la proposition, en complément de mon traitement médicamenteux habituel. Il n’y a pas d’interaction entre les deux traitements et, même si les médecins qui me suivent ne connaissent pas les produits, ils restent positifs si toutefois cela peut améliorer ma situation et ils acceptent donc de l’ajouter à mon traitement habituel.

J’ai donc ajouté à mon traitement les médicaments cités ci-dessus, selon le mode d’utilisation expliqué par mon médecin (avril 2013).

Il a bien entendu fallu une période de mise en route de ce nouveau traitement complémentaire, mais après 8 mois environ, je constate une stabilisation de mon état : le nerf endommagé est toujours là et les douleurs qui y sont associées aussi. Mais, alors que les doses médicamenteuses étaient à nouveau périodiquement revues à la hausse (on devait augmenter de 10 mg par jour tous les 2 mois) pour contrer les douleurs et les maintenir à un niveau gérable, depuis que la micro-immunothérapie fait partie de mon traitement, nous n’avons plus dû augmenter les doses des médicaments dits « traditionnels » (morphiniques et stupéfiants), ce qui, pour moi, constitue une légère amélioration constante dans le temps, tout en gardant le niveau de douleur gérable.

Depuis le mois de mai 2013, je n’ai pas augmenté la dose du médicament morphinique, administré en continu. En outre, j’ai pu cesser de prendre le médicament morphinique sublingual instantané que je prenais 2 ou 3 fois par jour chaque fois que les douleurs devenaient insupportables. Avec le nouveau traitement de micro-immunothérapie, j’ai en outre réussi à marcher jusqu’à 1 heure et demie 2 à 3 fois par semaine.

Je voudrais aussi mentionner que, pour des circonstances indépendantes de ma volonté, j’ai dû interrompre le traitement de micro-immunothérapie pendant une semaine. A ce moment les douleurs sont réapparues avec la même intensité qu’au début, et de nouveau, en reprenant le traitement, elles ont diminué progressivement.

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