Introduction

Les enfants qui possèdent un système immunitaire normal souffrent en moyenne de six à huit infections des voies respiratoires au cours des 10 premières années de leur vie, selon les données du groupe des maladies infectieuses de l’Association Espagnole de Pédiatrie (AEPAP). Ces données sont principalement dues au fait que les enfants disposent d’un système immunitaire immature, qui n’a pas encore appris à se défendre des agressions externes. Mais parfois, leur système immunitaire peut également se trouver affaibli par la maladie, et peut avoir besoin d’être renforcé.

Quelles sont les lacunes de l’immunité infantile?

Dans la première ligne de défense, appelée immunité innée certaines lacunes sont observées dans les barrières épithéliales, à la fois au niveau physique ou biochimique. Par exemple, les acides gras de la peau et / ou certaines sécrétions se trouvent diminuées. La fonction du microbiote, essentielle dans la maturation du système immunitaire, apparaît également amoindrie. Le rôle du système du complément aussi important dans la gestion de la première attaque contre un agresseur, est diminué de 50% pendant la première année. De plus, les cellules Natural Killer et les neutrophiles se trouvent également en hypofonction.

En ce qui concerne l’immunité adaptative le bébé dispose, pendant les premiers mois de sa vie, des anticorps de sa mère qu’ils lui ont été transmis à travers la placenta ou par l’allaitement. Entre 6 et 12 mois, ces anticorps vont disparaître et l’immunité adaptative propre à l’enfant va se développer.

Les lymphocytes T avant que le système immunitaire arrive à maturation complète, ont une capacité cytotoxique faible, produisant moins de cytokines, et conduisant, entre autres facteurs, à une action antivirale médiocre. De leur côté, les lymphocytes B bien qu’existant en grande quantité, ont une fonctionnalité et une collaboration avec les cellules T insuffisantes.

Que devons-nous considérer lorsqu’apparaissent les infections récurrentes ?

Les experts pédiatres conseillent, dans le cas des très jeunes enfants, et en particulier des nourrissons, outre les lignes directrices d’alimentation et des heures de sommeil, une hygiène fréquente des mains du nourrisson (et du soignant), car il s’agit de la voie la plus commune pour que de nombreux virus et bactéries atteignent l’organisme. Une hydratation adéquate est également nécessaire pour que les cellules de l’organisme fonctionnent correctement. Évaluer le degré d’exposition qu’ils peuvent avoir envers les agents pathogènes, opter pour une approche thérapeutique complète, en évitant l’utilisation systématique d’antibiotiques, et envisager de soutenir le système immunitaire d’une manière générale, sont d’autres points importants.

Comment la micro-immunothérapie peut-elle aider ?

De part sa capacité à équilibrer le système immunitaire avec des dilutions périphysiologiques de cytokines et d’autres composants, la micro-immunothérapie peut être utilisée pour renforcer le système immunitaire encore déficient des enfants. Les médicaments de micro-immunothérapie sont très spécifiques, il est donc important de toujours consulter à l’avance un médecin ou un pharmacien formé dans ce domaine avant d’en initier un traitement.

Bibliographie:

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Abbas AK, Lichtman AH. Cellular and molecular immunology. 8th ed. Elsevier; 2004.

Martín Peinador Y, Jiménez Alés R, Suárez Rodriguez A, Berghezan Suarez A, Morillo Gutierrez B, Senosiaín Morales D. Niño Con Infecciones Recurrentes. Informe de la Asociacion Española de Pediatría de Atención Primaria, Grupo de Patología Infecciosa.

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