L’herpès, en particulier l’herpès labial, se manifeste le plus souvent pendant les mois d’été par l’apparition de vésicules gênantes, connues sous le nom de bouton de fièvre ou herpès fébrile. Pourquoi l’été ? Quelle solution propose la micro-immunothérapie ?

Virus de l’herpès : les caractéristiques

Les boutons apparaissent suite à une infection par l’herpès simplex virus (HSV) de type I ou II. L’herpès simplex virus appartient à la famille des Herpesviridae. La prévalence dans les pays développés est estimée entre 60 et 100 %. Les boutons se manifestent autour de la bouche et des lèvres, au niveau du nez ou sur le lobe de l’oreille (moins fréquent)[1]. L’herpès génital est une autre forme fréquente de l’herpès causée par par le virus HSV (principalement le HSV-II).

Après la contamination, le virus de l’herpès reste à vie dans l’organisme. Notre système immunitaire permet heureusement de les maintenir « en état de dormance » et de les empêcher d’agir [2].

Exposition au soleil excessive : affaiblissement des défenses immunitaires

Lorsque les cellules du système immunitaire (en particulier les lymphocytes T et les cellules Natural Killer (NK)), reconnaissent les antigènes viraux, elles produisent des cytokines, comme l’interféron gamma. L’interféron gamma joue un rôle essentiel dans la lutte contre les virus, car il stimule la réponse inflammatoire pour contrôler l’infection. Des études ont montré que chez des animaux témoins exposés aux rayons ultra-violets de façon prolongée, la production de cytokines était diminuée et l’activité des cellules NK altérée [3]. Les rayons ultra-violets comptent donc parmi les facteurs qui participent à l’activation des virus en état de dormance (réactivation), et qui provoque l’apparition des boutons de fièvre.

La micro-immunothérapie : un traitement de fond

Même si les écrans solaires peuvent minimiser les risques de réactivation du virus herpès liée à une exposition aux rayons ultra-violets, les défenses immunitaires doivent être régulées de façon optimale pour pouvoir contrôler les nouvelles poussées. La micro-immunothérapie répond à cet objectif car elle utilise des cytokines et des acides nucléiques, comme l’ADN et l’ARN, pour communiquer avec le système immunitaire et l’aider à fournir une meilleure réponse. La micro-immunothérapie entend agir pendant la réplication virale, et stimuler la réponse des lymphocytes T grâce à la sécrétion des interférons gamma. La micro-immunothérapie est donc un traitement de fond qui va bien plus loin que le simple traitement des symptômes puisqu’elle vise à contrôler les infections persistantes.

 

Bibliographie :

  1. The Clinical advisor: Vesicle on the lip after intense sun exposure on the lower legs. CME Dermatology Clinic 2010 (September):69–72.
  2. Fatahzadeh M, Schwartz R a.: Human herpes simplex virus infections: Epidemiology, pathogenesis, symptomatology, diagnosis, and management. J Am Acad Dermatol 2007, 57:737–763.
  3. Garssen J, et al.: Effects of UV irradiation on skin and nonskin-associated herpes simplex virus infections in rats. Photochem Photobiol 2000, 72:645–651.

Écrire un commentaire

Nous informons les utilisateurs qui publient un commentaire sur le blog que des données personnelles telles q'un nom leur seront demandées et pourront être publiées et donc rendues visibles à tous les utilisateurs du blog. En revanche, leur adresse e-mail ne sera pas publiée. L’utilisateur qui publiera un commentaire doit également être conscient que ses publications pourront être lues par d’autres personnes et que DIMI S.L n’est pas tenue responsable des contenus librement publiés et partagés par l’utilisateur. Par la présente, l'utilisateur est informé qu’il est le principal responsable de la protection de sa vie privée et de ses données personnelles. Si vous souhaitez plus d'informations sur notre politique de protection des données, consultez nos mentions légales.